Amidon: La thèse à Lire
- Emilie Derollez
- 5 oct. 2016
- 2 min de lecture
D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours considéré que nourrir un cheval était obligatoirement lui donner du fourrage (bien sûr) mais aussi et surtout du concentré qu'il eut été floconné, en céréales, en bouchons et ce, sans doute parce que depuis ma plus tendre enfance j'ai toujours vu les centres équestres nourrir ainsi leurs cavaleries.

Propriétaire depuis 2007 d'une ponette croisée mérens, Daisy a déclaré en 2014 un cushing. Je me suis attelée à la tâche et ai épluché pas mal de thèses vétérinaires sur le sujet, ce qui en sortait toujours était de donner du prascend ( augmentant l’inhibition dopaminergique des cellules mélanotropes et donc ralentissant leur sécrétion). Entre deux j'ai pu suivre plusieurs formations de médecines alternatives (aromathérapie, phytothérapie, homéopathie ) avec des vétérinaires qui ne soignent que (et/ou) par ces méthodes. J'ai donc arrêté le Prascend, car en parlant justement avec une vétérinaire, nous en sommes arrivées à la conclusion que non, ma ponette ne vivra pas plus longtemps avec ce traitement, mais que par contre contrôler son alimentation et soutenir par des plantes serait bénéfique pour elle .
Ceci étant, je la passe donc au foin à volonté l'hiver + petits plaisirs pauvres en amidon (betteraves déshydratées ou fraîches etc) et bien sûr des minéraux adaptés à ses besoins. L'été elle est au pré H24 mais l'année prochaine passera sans doute en paddock paradise (article à venir ) avec accès prairie limité (dû entre autre à son obésité chronique qu'elle développe à chaque touffe d'herbe qui lui fait de l’œil ).
Par ce cas, j'ai donc examiné avec cette vétérinaire les cas de mes autres chevaux qui sont une trotteuse de 17 ans, une mérens de 3 ans, et une quarter horse de 2 ans et demi .
Une fois rentrée chez moi, j'ai fait quelques recherches sur (notamment) l'amidon et sa digestibilité chez le cheval. Cette thèse est claire, et est très facile à lire même pour les novices en termes médicaux / vétérinaires / scientifiques.
J'en ai retenu notamment que toutes ces rations toutes faites ( poussées à grands coups de marketing et de publicité) ne sont, dans la plus part des cas pas adaptées à nos équidés, bien trop riches en mélasses, en sucres, en amidon et j'en passe. La médecine vétérinaire apparente d'ailleurs ces rations à ni plus ni moins que du fast food pour chevaux, c'est comme si nous nous nourrissions de burger et de frites tout les jours (en plus d'une obésité développée, nous aurions sans nul doute du cholestérol, du diabète etc ) c'est totalement pareil chez le cheval . Il faut trouver le meilleurs aliment pour lui (même si le meilleurs reste encore le pré et le fourrage sans doute).
Je vous laisse donc lire la thèse du Dr Claire Cerdan et n"hésitez pas à dire ce que vous en pensez en commentaire ;)
bonne lecture
à bientôt
http://oatao.univ-toulouse.fr/8648/1/cerdan_8648.pdf
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